Acheter des billets de train en Russie

Si vous préparez un voyage en Russie et prévoyez de vous déplacer en train, voici quelques informations utiles pour prendre vos billets.

Dans les gares des grandes villes:

Le moyen de plus économique de voyager en train en Russie est de prendre ses tickets directement dans les gares, à un Kassi (guichet). Cela offre une plus grande liberté de choix, avec notamment la possibilité de prendre tronçons après tronçons, et toutes les classes  sont disponibles . Dans les grandes ville comme Moscou, il est théoriquement possible d’acheter des billets pour n’importe quel train à n’importe quelle gare. Toutefois, pour les trains qui voyagent jusqu’à l’extérieur de la Russie, il est nécessaire de trouver  le » kassa mezhdunarondy » qui est le bureau de vente  international. Lire la suite…

Le trajet du Transmandchourien

C’est sans doutela ligne du transsibérien la moins connue. Bien qu'il soit plus rapide et plus confortable de prendre un vol pas cher, cette ligne a l'avantage de passer par le Nord de la Chine et les régions de Mongolie intérieure et de Mandchourie, avant de rallier Pékin. Le voyage se fait dans un train assez moderne où beaucoup de Chinois et de Russes transportent des marchandises entre les deux pays. Le grand intérêt de cette ligne, outre de passer par une région pourvue de paysages naturels exceptionnels faits de montagnes et de steppes, réside dans la commodité (temps et visas) de contourner la Mongolie. La bifurcation commence au niveau de la ville de Tchita (Chita), une cité industrielle bâtie sur ce qu'était autrefois des fortifications cosaques.

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Le trajet du Transmongolien

Le Trans-mongolien est un des trajets des lignes du mythique Transsibérien qui  relie Moscou à Pékin. C’est la seule ligne qui permet de passer les frontières de trois pays, la Russie, la Mongolie et la Chine. Le Trans-mongolien part de la ville de Oulan-Oude, capitale de la Bouriatie, près du lac Baïkal, et rejoint la ville chinoise de Jining en Mongolie intérieure, en passant notamment par la capitale mongole, Oulan-Bator.
Une fois à Jining c’est le réseau de train chinois qui prend le relais jusqu’à Pékin, alors qu’en Russie il faut prendre le Trans-Baïkal de Oulan-oude à Irkoutsk pour pouvoir reprendre les lignes du Transsibérien qui permettent de voyager dans le reste de la Russie, avec Moscou à l’Ouest et Vladivostok à l’extrémité Est.
Entre les montagnes du nord de la Chine, les steppes mongoles, les forêts de Sibérie Orientale près du lac Baïkal et le désert de Gobi, c’est un voyage exceptionnel qui marque à jamais les esprits des voyageurs, au cœur d’une nature vierge et entièrement préservée. Lire la suite…

Un récit sur Vladivostok

« Vladivostok , neige et moussons » c’est le titre de cet ouvrage rédigé par Cédric Gras, un jeune français amoureux de la Russie et grand voyageur, qui a vécu quelques années dans la ville portuaire russe.
Directeur de l’Alliance française de la ville qu’il a contribué à mettre en place, cet universitaire attiré par les destinations lointaines, nous fait partager son expérience de cette ville atypique, emprisonnée dans une baie, à l’ambiance à la fois conviviale et chaotique, son climat, ses jolies femmes…

Vladivostok, terminus du Transsibérien est une destination mythique et un objet de fantasme dans l’esprit de bien des voyageurs. C’est ce que l’on pourrait appeler le « far-east », le bout de l’extrême Orient. C’est également une porte vers le Japon et la Corée, avec de très nombreux Russes originaires de Vladivostok qui travaillent dans ces pays voisins ou qui y font du commerce (notamment dans l’importation de voitures d’occasion des grandes marques asiatiques).
Si de très nombreux voyageurs s’y arrêtent ou en font leur point de départ vers l’Asie centrale et la Russie Occidentale, peu sont ceux qui s’installent vraiment à Vladivostok. C’est là tout l’intérêt de l’ouvrage de Cédric Gras.

Le république de Bouriatie

Paysage de Bouriatie

La Bouriatie est un petit état situé dans la partir orientale de la Sibérie, entre la Mongolie au sud, Irkoutsk et le lac Baïkal au Nord Ouest, et le Kraï de Transbaïkalie à l’Est.
Le territoire compte près d’un million d’habitants, dont 30 pour cent de Bouriates, peuple descendant des mongols et qui sont soit de confessions shamanistes, soit Bouddhistes tibétains.
La majorité du territoire est constitué de steppes, de montagnes et ainsi qu’une grande partie des cotes du lac Baïkal, ce qui en fait une petit paradis pour les amoureux de la nature qui peuvent y faire du trekking, des randonnées à cheval, du rafting ou du vélo.
D’ailleurs, la république regorge de réserves naturelles ou de parcs nationaux dans les montagnes Sayan comme Baikalski, Bargouzinski, Dzerginsky, Tunkinski ou encore Zabaikalski.

Vladivostok, terminus du transsibérien

La gare de Vladivostok

Située à 9300 km de Moscou, la ville de Vladivostok est surtout connue pour être le terminus de la célèbre ligne du transsibérien. Peuplée de près de 600 000 habitants, la ville est également le plus grand port de l’extrême orient russe, entre les golf d’Oussourski et de l’Amourski. La ville a dû son essor à l’arrivée du chemin de fer en 1903 qui a permis de lier à la ville au reste du continent et surtout à la capitale Moscou. La ville a dès lors connu un boum et est surtout devenue la base principale de la flotte navale russe et soviétique. C’est d’ailleurs pour cela que Vladivostok fût interdite d’accès aux étrangers jusqu’en 1992.

En 1985, le réacteur d’un sous-marin explosa, causant la mort de 10 militaires et polluant une partie de la baie de Vladivostok.

Le centre ville, en bordure de mer est constitué de grands et majestueux immeubles  anciens parcourus de grandes avenues, et de quelques squares comme Ploschad Bortsov Revolutsy qui abritent un mémorial soviétique. Sur les collines plus à la périphérie de la ville sont jonchés les blocks soviétiques où loge une grande partie de la population. Lire la suite…