« Vladivostok , neige et moussons » c’est le titre de cet ouvrage rédigé par Cédric Gras, un jeune français amoureux de la Russie et grand voyageur, qui a vécu quelques années dans la ville portuaire russe.
Directeur de l’Alliance française de la ville qu’il a contribué à mettre en place, cet universitaire attiré par les destinations lointaines, nous fait partager son expérience de cette ville atypique, emprisonnée dans une baie, à l’ambiance à la fois conviviale et chaotique, son climat, ses jolies femmes…
Vladivostok, terminus du Transsibérien est une destination mythique et un objet de fantasme dans l’esprit de bien des voyageurs. C’est ce que l’on pourrait appeler le « far-east », le bout de l’extrême Orient. C’est également une porte vers le Japon et la Corée, avec de très nombreux Russes originaires de Vladivostok qui travaillent dans ces pays voisins ou qui y font du commerce (notamment dans l’importation de voitures d’occasion des grandes marques asiatiques).
Si de très nombreux voyageurs s’y arrêtent ou en font leur point de départ vers l’Asie centrale et la Russie Occidentale, peu sont ceux qui s’installent vraiment à Vladivostok. C’est là tout l’intérêt de l’ouvrage de Cédric Gras.